Nico Daenens dans De Tijd : "Je n'ai jamais voulu être le plus grand"
Dans une récente interview accordée au journal De Tijd, Nico Daenens, PDG du groupe Daenens, parle de son parcours entrepreneurial et de sa vision du secteur du nettoyage. Il y a 30 ans, pendant mon stage, j'étais révolté par la façon dont les gens étaient traités dans l'entreprise. C'est ce qui m'a poussé à créer une entreprise qui fonctionnerait différemment, explique-t-il.
Il a commencé avec une seule aide ménagère et une entreprise de titres-services, puis a développé son activité jusqu'à devenir le plus grand acteur du secteur en Belgique, avec plus de 17 000 aides ménagères, 100 000 utilisateurs et 166 agences. À propos de sa stratégie de croissance : C'était aussi une question de feeling. J'ai toujours accordé une grande importance à l'aspect organique d'une entreprise : que les gens continuent à s'identifier à l'endroit où ils ont commencé à travailler.
Le bien-être de ses employés est également au cœur de ses préoccupations. Happyland revient à ses origines. Il y a 20 ans, je cherchais déjà un moyen de faire en sorte que les gens se sentent appréciés et impliqués dans leur travail. Car il ne faut pas se voiler la face, le monde extérieur les considère souvent comme de simples aides ménagères. C'était déjà le cas lorsque j'ai créé l'entreprise et, aujourd'hui encore, je trouve que cette profession n'est pas suffisamment valorisée.